samedi 27 mars 2010

PASSÉ COMPOSÉ de l'indicatif

Le passé composé en Français se forme de l'auxiliaire ÊTRE ou AVOIR + le Participe Passé du verbe. Il se construit avec 2 mots, un verbe auxiliaire au présent simple et le participe passé de l'infinitif du verbe qui fait l'action.

*Verbe AVOIR - ÊTRE (présent de l'indicatif)

Avoir

j' ai
tu as
il a / elle a
nous avons
vous avez
ils ont / elles ont

Être

je suis
tu es
il est / elle est
nous sommes
vous êtes
ils sont / elles sont

*Participe Passé

Verbes Réguliers

1 Groupe - er

sauter sauté saltar
aimer aimé gostar/amar

2 Groupe - ir

finir fini acabar
choisir choisi escolher

3 groupe - re

vendre vendu vender
attendre attendu esperar

*Participe Passé

Verbes Irreguliers

avoir eu ter/haver
falloir fallu necessitar
pouvoir pu poder
savoir su saber
tenir tenu Segurar
valoir valu valer
venir venu vir
vouloir voulu querer
connaître connu conhecer
reconnaître reconnu reconhecer
paraître paru parecer
apparaître apparu aparecer
disparaître disparu desaparecer
apercevoir aperçu perceber
boire bu beber
concevoir conçu conceber
croire cru crer/acreditar
décevoir déçu decepcionar
recevoir reçu receber
voir vu ver
lire lu ler
élire élu eleger
vivre vécu viver
survivre survécu sobreviver

Autres Verbes Irréguliers

naître nascer
mourir mort morer
dire dit dizer
écrire écrit escrever
décrire décrit descrever
conduire conduit dirigir
construire construit construir
cuire cuit cozer
détruire détruit detruir
produire produit produzir
reconstruire reconstruit reconstruir
traduire traduit traduzir
apprendre appris apreender
comprendre compris compreender
mettre mis colocar
prendre pris preender
reprendre repris repreender
surprendre surpris surpreender
acquérir acquis adquirir
conquérir conquis conquistar
rire ri rer
sourire souri sorrir
suivre suivi seguir

"Comment choisir l'auxilliaire"

1/ Auxiliaire ÊTRE

- tous les verbes pronominaux ( se laver, s'appeler, se coucher...),

Exemple: Verbe SE LEVER = Participe Passé SE LEVÉ

Eu me levantei = Je me suis levé

- tous les verbes de mouvement (aller, passer, venir...) utilisent l'auxiliaire ÊTRE.

Exemple: Verbe PASSER = Participe Passé PASSÉ

Eu passei no escritorio = Je suis passé au bureau.

2/ Auxiliaire AVOIR

- tous les verbes qui ne sont ni verbes pronominaux ni verbes de mouvements...

- tous les verbes pouvant faire une question avec "QUOI" ... (Manger quoi? Parler quoi?... Comer o que? Falar o que?...)

Exemple: verbe PARLER = Participe Passé PARLÉ

Eu falei = J' ai parlé
Hier, j'ai parlé français avec mon ami.
Ontem, falei francês com meu amigo.




Le passé composé exprime une action ponctuelle qui s'est déroulée et achevée dans le passé . Il ne faut pas le confondre avec l'expression d'un état présent du type le devoir est terminé, où est n'est pas ici un auxiliaire mais le verbe être dans son sens plein.

Néanmoins, le passé composé a la structure — et à l'origine la valeur — d'un accompli du présent, signifiant qu'à l'heure où l'on parle, l'événement exprimé par le verbe est achevé, quel que soit le moment où il s'est déroulé, qui n'est pas envisagé par le locuteur (c'est la situation présente seule qui l'intéresse). Ex :

Tiens ! Tu es rentrée.
Cécile a visité, maintenant, toutes les nations de la Terre.

Mais il est plus souvent utilisé avec une valeur de passé, exprimant qu'un événement s'est déroulé à un moment du passé, qui peut ne pas être précisé ni connu précisément, mais qui est envisagé par le locuteur. Ex :

(Hier), je suis rentrée plus tôt et j'ai terminé mon devoir.
Ils parlent arabe ? — Oui, ils ont vécu en Tunisie.

Dans certains cas, l'action ou l'état se poursuit au moment de l'énonciation (et n'est donc pas objectivement achevé) mais est exprimé au passé composé parce qu'il est envisagé exclusivement dans le cadre d'un espace temporel qui lui est achevé. Ex :

J'ai toujours aimé ce genre de film. (« jusque maintenant » — le locuteur définit conceptuellement une durée fermée se terminant au moment où il prend la parole, refusant de s'exprimer quant à l'avenir ; le verbe doit donc être à la forme accomplie du présent, et non pas au présent duratif, même si ce type de phrase est interprété comme « et il n'y a pas de raison que ça ne continue pas » ).

Il peut aussi présenter un aspect itératif :

Longtemps, je me suis couché de bonne heure. A comprendre comme : pendant une longue période (passée) de ma vie, je me suis régulièrement couché de bonne heure.

http://www.lepointdufle.net/passecompose.htm
(Quelques exercices pour vous)

vendredi 19 mars 2010

http://fr.wikipedia.org/wiki/Côte_d'Ivoire




La Côte d'Ivoire ou Côte-d'Ivoire, officiellement la République de Côte d'Ivoire, est un pays d’Afrique occidentale, membre de l’Union africaine. D’une superficie de 322 462 km2, elle est limitée au nord par le Mali et le Burkina Faso, à l’ouest par le Liberia et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’océan Atlantique. La population, dénombrée à 15 366 672 habitants en 1998, est estimée à 19 997 000 habitants en 2009. La Côte d’Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro (Abidjan demeurant capitale économique), pour langue officielle le français et pour monnaie, le franc CFA.

D’abord protectorat français en 1843 et devenue colonie française en 1893, le pays acquiert son indépendance le 7 août 1960, sous la houlette de Félix Houphouët-Boigny, premier président de la République.

L’économie fait de la Côte d'Ivoire l'un des pays plus riches d'Afrique. Cette économie essentiellement axée sur la production de café et de cacao, connaît au cours des deux premières décennies un essor exceptionnel, faisant de la Côte d’Ivoire un pays phare dans la sous-région ouest-africaine. En 1990, le pays traverse, outre la crise économique survenue à la fin des années 1970 et qui perdure, des périodes de turbulence aux plans social et politique. Ces problèmes connaissent une exacerbation à la mort de Félix Houphouët-Boigny en 1993. L’adoption d’une nouvelle constitution et l’organisation de l’élection présidentielle qui, en 2000, porte au pouvoir Laurent Gbagbo, actuel président de la République, n’apaisent pas les tensions sociales et politiques, qui conduisent au déclenchement d’une crise politico-militaire le 19 septembre 2002. Après plusieurs accords de paix, le pays s’engage le 4 mars 2007, dans un nouveau processus de sortie de crise fondé sur un accord politique conclu à Ouagadougou (Burkina Faso).

http://www.blogger.com/fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%B4te_d%27Ivoire

mercredi 17 mars 2010

INFOS en Langue FRANÇAISE

L'information en langue française...
Lisez les informations sur les site:

de la télévision TV5
http://www.tv5.org/






et du journal "LE MONDE".
http://www.lemonde.fr/






Merci en bonne semaine...

http://www.academie-francaise.fr/











l.gif (286 octets)Académie française fut fondée en 1635 par le cardinal de Richelieu.

Les statuts et règlements visés par le Cardinal, avec les lettres patentes signées en 1635 par Louis XIII et enregistrées par le Parlement en 1637, consacrèrent le caractère officiel d’une compagnie de lettrés, qui se réunissaient auparavant de manière informelle.

La mission qui lui fut assignée dès l’origine était de fixer la langue française, de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous. Elle devait dans cet esprit commencer par composer un dictionnaire.

La première édition de celui-ci fut publiée en 1694, les suivantes en 1718, 1740, 1762, 1798, 1835, 1878, 1932-1935. La neuvième édition, dont la publication a débuté en 1992, est en cours
.


picto_histoire.gif (287 octets)








picto_histoire.gif (287 octets)

l.gif (286 octets)’Académie tint ses séances d’abord chez tel ou tel de ses membres, puis chez le chancelier Séguier à partir de 1639, au Louvre à partir de 1672, et enfin au collège des Quatre-Nations, devenu palais de l’Institut, de 1805 à nos jours.

Au cours de ses trois siècles et demi d’existence, elle a su maintenir ses institutions, qui ont fonctionné avec régularité, hormis l’interruption de 1793 - 1803.

Le cardinal de Richelieu s’était proclamé protecteur de l’Académie. À sa mort, cette protection fut exercée par le chancelier Séguier, puis par Louis XIV et, par la suite, par tous les rois, empereurs et chefs d’État successifs de la France.

l.gif (286 octets)’Académie française fut fondée en 1635 par le cardinal de Richelieu.

Les statuts et règlements visés par le Cardinal, avec les lettres patentes signées en 1635 par Louis XIII et enregistrées par le Parlement en 1637, consacrèrent le caractère officiel d’une compagnie de lettrés, qui se réunissaient auparavant de manière informelle.

La mission qui lui fut assignée dès l’origine était de fixer la langue française, de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous. Elle devait dans cet esprit commencer par composer un dictionnaire.

La première édition de celui-ci fut publiée en 1694, les suivantes en 1718, 1740, 1762, 1798, 1835, 1878, 1932-1935. La neuvième édition, dont la publication a débuté en 1992, est en cours.

picto_histoire.gif (287 octets)

l.gif (286 octets)’Académie tint ses séances d’abord chez tel ou tel de ses membres, puis chez le chancelier Séguier à partir de 1639, au Louvre à partir de 1672, et enfin au collège des Quatre-Nations, devenu palais de l’Institut, de 1805 à nos jours.

Au cours de ses trois siècles et demi d’existence, elle a su maintenir ses institutions, qui ont fonctionné avec régularité, hormis l’interruption de 1793 - 1803.

Le cardinal de Richelieu s’était proclamé protecteur de l’Académie. À sa mort, cette protection fut exercée par le chancelier Séguier, puis par Louis XIV et, par la suite, par tous les rois, empereurs et chefs d’État successifs de la France.

mardi 16 mars 2010

http://www.francophonie.org/




Monde Francophone


Forte d’une population de plus de 803 millions et de 200 millions de locuteurs de français de par le monde, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a pour mission de donner corps à une solidarité active entre les 70 États et gouvernements qui la composent (56 membres et 14 observateurs) - soit plus du tiers des États membres des Nations unies.

La Francophonie est le dispositif institutionnel qui organise les relations politiques et de coopération entre les États et gouvernements de l’OIF, ayant en partage l’usage de la langue française et le respect des valeurs universelles.

Le dispositif institutionnel de la Francophonie comprend des instances politiques décisionnelles dont la plus haute est le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui se réunit tous les deux ans, et le Secrétaire général de la Francophonie, clé de voûte de ce système. Depuis 2003, le Secrétaire général de la Francophonie est Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal.

La coopération multilatérale francophone est mise en œuvre par l’Organisation internationale de la Francophonie et quatre opérateurs spécialisés.

L’OIF a été fondée en 1970 sur la base du Traité de Niamey (Niger). Elle mène des actions politiques et de coopération multilatérale pour donner corps à une solidarité active au bénéfice des populations de ses Etats et gouvernements membres. Elle agit dans le respect de la diversité culturelle et linguistique et au service de la promotion de la langue française, de la paix et du développement durable.

La Francophonie dispose d’un organe consultatif, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF).

Les quatre opérateurs spécialisés sont : l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la chaîne internationale de télévision TV5, l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Université Senghor.

Objectifs

Les objectifs de la Francophonie sont consignés dans sa Charte adoptée en 1997 au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Hanoi (Vietnam) et révisée par la Conférence ministérielle en 2005 à Antananarivo (Madagascar) :

  • l’instauration et le développement de la démocratie ;
  • la prévention, la gestion et le règlement des conflits, et le soutien à l’État de droit et aux droits de l’Homme ;
  • l’intensification du dialogue des cultures et des civilisations ;
  • le rapprochement des peuples par leur connaissance mutuelle ;
  • le renforcement de leur solidarité par des actions de coopération multilatérale en vue de favoriser l’essor de leurs économies ;
  • la promotion de l’éducation et de la formation.

Missions

Les missions de la Francophonie sont définies dans un Cadre stratégique de dix ans adopté par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement en 2004 à Ouagadougou (Burkina Faso) pour la période 2005 – 2014 :

  • Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique ;
  • Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ;
  • Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche ;
  • Développer la coopération au service du développement durable.

Une attention particulière est accordée aux jeunes et aux femmes, ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication.


Histoire de la Francophonie

Le terme « francophonie » est apparu vers la fin du XIXe siècle, pour décrire l’ensemble des personnes et des pays utilisant le français. Il acquiert son sens commun lorsque, quelques décennies plus tard, des francophones prennent conscience de l’existence d’un espace linguistique partagé, propice aux échanges et à l’enrichissement mutuel. Des hommes et femmes de lettres seront à l’origine de ce mouvement. Quoi de plus naturel pour une entreprise adossée à l’usage de la langue.

- Premiers pas
- L’avènement de la coopération francophone
- Une nouvelle dimension politique
- Au plus près des populations

Premiers pas

Des écrivains initient le processus, dès 1926, en créant l’Association des écrivains de langue française (Adelf) ; suivent les journalistes, regroupés en 1950 au sein de l’Union internationale des journalistes et de la presse de langue française (aujourd’hui Union de la Presse francophone) ; en 1955, une Communauté des Radios publiques francophones est lancée avec Radio France, la Radio suisse romande, Radio canada et la Radio belge francophone. Cette communauté propose aujourd’hui, avec une audience sans cesse accrue, des émissions communes diffusées simultanément sur les ondes des radios membres, contribuant ainsi au renforcement du mouvement francophone à travers le monde.

En 1960, la première institution intergouvernementale francophone voit le jour avec la Conférence des Ministres de l’Education (Confemen) qui regroupait au départ 15 pays. Cette conférence ministérielle permanente compte aujourd’hui 41 Etats et gouvernements membres. Elle se réunit tous les deux ans pour tracer les orientations en matière d’éducation et de formation au service du développement.
Les universitaires s’en mêlent à leur tour en créant, une année plus tard, l’Association des universités partiellement ou entièrement de langue française, qui deviendra, en 1999, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). L’AUF compte aujourd’hui 677 établissements d’enseignement supérieur et de recherche répartis dans 81 pays. Elle est l’un des opérateurs spécialisés de la Francophonie.
Le mouvement s’élargit aux parlementaires qui lancent leur association internationale en 1967, devenue l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) en 1997. Elle regroupe actuellement 65 parlements membres et 11 observateurs et représente, selon la Charte de la Francophonie, l’Assemblée consultative du dispositif institutionnel francophone.
La Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports (Conféjes), créée en 1969, est, avec la Confémen, la deuxième conférence ministérielle permanente de la Francophonie.

L’avènement de la coopération francophone

"Dans les décombres du colonialisme, nous avons trouvé cet outil merveilleux, la langue française", aimait à répéter le poète Léopold Sédar Senghor, ancien président du Sénégal.
Une formule qui reflète la philosophie des pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle - Senghor et ses homologues tunisien, Habib Bourguiba et nigérien, Hamani Diori, ainsi que le Prince Norodom Sihanouk du Cambodge - et qui consiste à mettre à profit le français au service de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue permanent des civilisations.

C’est là tout l’objet de la signature à Niamey, le 20 mars 1970, par les représentants de 21 Etats et gouvernements, de la Convention portant création de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT). Nouvelle organisation intergouvernementale fondée autour du partage d’une langue commune, le français, chargée de promouvoir et de diffuser les cultures de ses membres et d’intensifier la coopération culturelle et technique entre eux. Le projet francophone a sans cesse évolué depuis la création de l’ACCT devenue, en 1998 l’Agence interouvernementale de la Francophone et, en 2005, l’Organisation internationale de la Francophonie.

Avec l’ACCT, la coopération s’engage dans les domaines de la culture et de l’éducation.

Partenaire depuis le début des années 70 du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ougadougou (Burkina Faso), l’Agence crée en 1988 son Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud qui aura aidé, à ce jour, à la réalisation de 1400 œuvres de cinéma et de télévision.
En 1986 est inauguré le premier des Centres de lecture et d’animation culturelle - Clac - qui offrent aux populations des zones rurales et des quartiers défavorisés un accès aux livres et à la culture. On en dénombre aujourd’hui 225, répartis dans 18 pays. En 1993, le premier MASA, Marché des arts du spectacle africain est organisé à Abidjan (Côte d’Ivoire). Parallèlement, un programme d’appui à la circulation des artistes et de leurs oeuvres est lancé ouvrant les frontières aux créations d’arts vivants : théâtre, danse, musique. En 2001, l’Agence crée un nouveau prix littéraire, le Prix des cinq continents de la Francophonie, qui consacre chaque année un roman de langue française. De grands noms de la littérature francophone s’engagent à ses côtés : Jean-Marie Gustave Le Clésio, René de Obaldia, Vénus Khoury Ghatta, Lionel Trouillot font notamment partie du Jury. Des écrivains tels que Mathias Esnard et Alain Mabanckou, lauréats respectivement en 2004 et 2005, s’affirment dans la sphère littéraire.

Dans les années 70 et 80, les réseaux francophones s’organisent. Un Conseil international des radios télévisions d’expression française (CIRTEF) est créé en 1978. Composé aujourd’hui de 44 chaînes de radiodiffusion et de télévision utilisant entièrement ou partiellement la langue française, il développe la coopération entre elles, par l’échange d’émissions, la coproduction et la formation des professionnels. En 1979, à l’initiative de Jacques Chirac, maire de Paris, les maires des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones créent leur réseau : L’Association internationale des maires francophones (AIMF) deviendra, en 1995, un opérateur de la Francophonie.

En 1984, la chaîne de télévision francophone TV5 naît de l’alliance de cinq chaînes de télévision publiques : TF1, Antenne 2 et FR3 pour la France, la RTBF pour la Communauté française de Belgique et la TSR pour la Suisse ; rejointes en 1986 par le Consortium de Télévisions publiques Québec Canada. TV5Afrique et TV5 Amérique Latine voient le jour en 1992, suivies par TV5Asie en 1996, puis de TV5Etats-Unis et TV5Moyen Orient en 1998. La chaîne, dénommée TV5Monde depuis 2001, compte aujourd’hui 7 chaînes de télévision et TV5 Québec-Canada. Transportée par 44 satellites, reçue dans 189 millions de foyers de par le monde, elle constitue le principal vecteur de la Francophonie : la langue française, dans la diversité de ses expressions et des cultures qu’elle porte.

Une nouvelle dimension politique

Le Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage, communément appelé "Sommet de la Francophonie", se réunit pour la première fois en 1986 à Versailles (France), à l’invitation du Président de la République française François Mitterrand. 42 Etats et gouvernements y participent et retiennent quatre domaines essentiels de coopération multilatérale : le développement, les industries de la culture et de la communication, les industries de la langue ainsi que le développement technologique couplé à la recherche et à l’information scientifique. Depuis 1986, 12 Sommets de la Francophonie se sont réunis : 1986 à Paris (France), 1987 à Québec (Canada-Québec), 1989 à Dakar (Sénégal), 1991 à Paris (France) initialement prévu à Kinshasa (Congo RD), 1993 à Grand-Baie (Maurice), 1995 à Cotonou (Bénin), 1997 à Hanoi (Vietnam), 1999 à Moncton (Canada-Nouveau Brunswick), 2002 à Beyrouth (Liban), 2004 à Ouagadougou (Burkina Faso), 2006 à Bucarest (Roumanie), 2008 à Québec (Canada-Québec).

Ces concertations politiques au plus haut niveau ont progressivement renforcé la place de la Francophonie sur la scène internationale, tout en élargissant ses champs d’action et en améliorant ses structures et modes de fonctionnement.

Pour être plus conforme à la dimension politique qu’elle a acquise, la Francophonie est dotée sur décision du Sommet de Cotonou (1995, Bénin) d’un poste de Secrétaire général, clé de voûte du système institutionnel francophone. Le premier Secrétaire général est élu au Sommet de Hanoi (Vietnam) en 1997, en la personne de Boutros Boutros-Ghali, ancien Secrétaire général des Nations unies – il occupera ce poste jusqu’en 2002. Au cours de ce même Sommet, la Charte de la Francophonie, principal texte de référence, est adoptée.
Abdou Diouf, ancien Président de la république du Sénégal, est élu Secrétaire général de la Francophonie au Sommet de Beyrouth en 2002. Il impulse une nouvelle dynamique à l’Organisation dans ses deux volets : les actions politiques et la coopération pour le développement. Une nouvelle Charte de la Francophonie adoptée par la Conférence ministérielle à Antananarivo (Madagascar) en 2005, rationalise les structures de la Francophonie et ses modes de fonctionnement et consacre l’appellation d’Organisation internationale de la Francophonie.

A la culture et à l’éducation, domaines originels de la coopération francophone, se sont ajoutés, au fil des Sommets, le champ politique (paix, démocratie et droits de l’Homme), le développement durable, l’économie et les technologies numériques. L’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie voit le jour à Québec en 1988 et un Institut des nouvelles technologies de l’information et de la formation doté d’un Fonds des inforoutes remplace l’Ecole internationale de Bordeaux en 1998.

Dans le domaine capital de la promotion de la démocratie, l’OIF envoie sa première mission d’observation d’un processus électoral en 1992, lors des présidentielles et législatives en Roumanie. L’assistance électorale offerte en réponse à la demande des Etats concernés, ne se limite pas à l’observation des scrutins. Elle englobe divers appuis institutionnels et juridiques, la formation des personnels électoraux, l’assistance technique et matérielle.
En 2000 au Mali, la « Déclaration de Bamako », premier texte normatif de la Francophonie en matière de pratiques de la démocratie, des droits et des libertés est adoptée. La Francophonie se dote ainsi de pouvoirs contraignants face à ses membres qui ne respectent pas les valeurs démocratiques communes.

Au plus près des populations

Avec les premiers Jeux de la Francophonie en 1989, la Francophonie institutionnelle prend une dimension populaire et se met à l’écoute de la jeunesse : le Maroc accueille 1700 jeunes de 31 pays francophones autour de concours culturels et sportifs. Depuis, les jeux se tiennent tous les quatre ans : France (1994), Madagascar (1997), Canada-Québec (2001), Niger (2005) et Liban (2009).

Une Conférence francophone des organisations internationales non gouvernementales tenue en 1993 avec la participation de 31 OING accréditées auprès des instances de la Francophonie associe désormais la société civile au processus d’élaboration, de réalisation et d’évaluation de la coopération multilatérale francophone. La Conférence des OING se réunit tous les deux ans sur convocation du Secrétaire général de la Francophonie. En 2009, 63 organisations internationales non gouvernementales et autres organisations de la société civile, intervenant dans les divers champs d’activité de la Francophonie sont accréditées.


Un long chemin a été parcouru depuis les premières réunions d’écrivains francophones, à l’aube du siècle dernier, jusqu’à la diffusion de leurs ouvrages, aux quatre coins du monde, dans les bibliothèques installées par l’OIF. Rendons grâce à la bonne volonté de tous ceux et celles qui ont fait et continuent de faire vivre la langue française et de défendre les valeurs la Francophonie.
Pour autant, de nouveaux défis attendent la Francophonie : parfaire l’intégration de tous les pays francophones dans une mondialisation plus heureuse et poursuivre le combat pour le respect de la diversité des cultures.

samedi 13 mars 2010

Bienvenue au Blog


Ce blog est crée par le professeur " ERIC " spécialement pour les élèves matriculés au cours de Français à wizard.

Soyez les
Bienvenus.